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Lecture, écriture et traductions... des é-mot-ions, des sens-ations... un grand appétit de découvrir et de créer sans cesse de nouveaux mots.

mercredi 17 octobre 2012

Sous le soleil de Floride,

les jours et les nuits se succèdent incessamment. Comme partout ailleurs. Seule caractéristique commune avec les lieux que je vis au quotidien. À l'arrivée, c'est une odeur toute différente qui t'accueille, forte, une odeur de végétation, une odeur humide et envoûtante, qui fait tourner la tête, un peu. L'humidité ambiante te prend à la gorge et t'oppresse, s'enroule autour de toi comme une couverture et ne te quitte plus.Le soleil tape fort, la chaleur est omniprésente. A toute heure du jour et de la nuit, tu n'auras plus jamais froid. Seul dans les bâtiments où l'air conditionné tourne à plein régime, tu ressentiras la fraîcheur artificielle. Les nuits sont noires, pas une étoile, la musique est partout.
J'ai souhaité que le temps s'arrête, mais comme partout ailleurs, les jours se sont succédé, rapidement et lentement à la fois, comme seul le temps sait jouer avec tes sensations. Un mélange urbain et vacancier, on ne différencie pas les touristes des "locaux". Tous semblent si détendus, heureux, une façade peut-être?
Le départ approche et j'ai plusieurs heures à l'aéroport. J'aime les aéroports, pas celui-ci. J'en viens à souhaiter de partir plus vite. Dans quelques heures, cette parenthèse se refermera et le quotidien, mon quotidien reprendra son cours. Ainsi va la vie.





Automne




mercredi 15 août 2012

Night Time: "L'odeur de la ville mouillée"

Bonsoir,

je commence par une très bonne nouvelle qui me réjouit particulièrement. Il y a quelques mois je suis tombée par hasard sur ce blog appelé "l'odeur de la ville mouillée". Les textes m'ont plu, envoûté même, j'ai souhaité si fort pouvoir un jour écrire de si beaux mots. Donc je me suis abonnée à ce blog d'un mystérieuse inconnue; à mon grand désespoir le blog a été fermé par la suite, puis bien que ré-ouvert avec un nouveau texte, fermé de nouveaux à mes yeux curieux et en manque de ses mots.

La bonne nouvelle donc, j'y arrive, c'est que ces textes ont été publiés en Mai:

"L’odeur de la ville mouillée sera disponible en librairie le 7 mai 2012 dans une version retravaillée et enrichie de nouveaux textes, aux éditions Gallimard, collection L’Arpenteur.
Merci pour vos visites, vos messages, votre soutien." (http://lodeurdelavillemouillee.wordpress.com/)

Bien sûr j'aurais pu le savoir bien plus tôt si seulement je n'avais pas négligé mon blog... ET enfin je connais le nom de l'auteur, Marie Causse (traductrice de métier).

No time for regret, je vais acheter ce recueil  dès que possible et je trépigne d'impatience à l'idée de lire et relire ces extraits de vie, tranches de vie d'inconnus qui pourraient être toi ou moi, nous et notre passé. Ce sont les mots qui font toute la différence et les émotions qu'ils provoquent. Lorsque je pouvais accéder au blog, je ne me lassais jamais d'aller relire les mêmes nouvelles, encore et encore, me baigner dans cette atmosphère solitaire et si profondément ancrée dans ma réalité. L'art de la nouvelle ne s'apprend pas, il se maîtrise ou pas. Marie Causse avec L'odeur de la ville mouillée a définitivement prouvé qu'elle en est capable et ces textes vous donneront des frissons, je vous le garantis!

La suite des nouvelles, je vais vous la faire en images:

Février 2012, Balade le long de la Tyne dans la campagne anglaise


Février 2012, Forêt de Nottingham avec mes copines de fac Aurélie, Lorraine et Hayley. 

Mars 2012




Toujours mars 2012, par une magnifique journée ensoleillée je vais écarquiller mes petits yeux déshabitués munie de mon appareil photo lors d'un vagabondage sans but le long de l'eau, un émerveillement renouvelé et le plus beau pour la fin, un appel attendu m'annonçant la naissance de mon neveu et filleul Karel.




 Avril 2012, Bonnieux, Porte sur un autre monde



 Mai 2012, il fait chaud (pendant une semaine)


Juin 2012, arrivée de la torche Olympique à Newcastle

Les anneaux Olympiques

Petit-déjeuner sur le balcon


Paris, la Gay Pride, les amis et la famille, cinq magnifiques journées. Vous me manquez tous!








Juillet 2012, visite de Valérie (N.B. ce sont ses photos!), Edinburgh, Newcastle et la mer à Tynemouth.




Août 2012, Newcastle, Festival des ponts et feu d'artifice.

Comme vous pouvez le voir, tout va bien! 

À Bientôt!

dimanche 15 janvier 2012

L'eau qui coule sous nos ponts

La vie est faite d'étapes, de changements qu'il nous faut accepter, parce que au fond quel est le choix que nous avons? Il n'est pas donné à tous de s'enfuir du jour au lendemain et de repartir à zéro. la plupart d'entre nous subissent le quotidien, avec ou sans peine.

Depuis octobre, j'essaye de m'habituer au changement, au passage de la vie d'étudiante à la vie "professionnelle". Les premiers jours ont été surprenants, pas forcément faciles car cet emploi est clairement loin de ce que je m'étais imaginé faire après mes études.

Cependant, les aspects positifs m'ont permis de tenir le coup de la première semaine et maintenant j'ai plaisir à me lever le matin et à aller au travail. Je considère cet emploi comme ma chance de travailler dans un environnement anglais, ma chance d'améliorer la langue, de me créer une première expérience professionnelle. Les avantages l'emportent sur les inconvénients car mes collègues sont des gens agréables qui, soit ne deviendront sûrement pas des vrais amis, mais qui m'acceptent comme je suis et ne me freinent pas dans mon développement personnel.

Depuis octobre, j'ai eu un problème concernant le temps. Auparavant, étant étudiante, j'avais une flexibilité assez importante, je pouvais décider de faire ce que je voulais à peu près quand je voulais puisque je n'avais que 12h de cours à l'université. Travailler à plein temps a changé cela de façon radicale. J'ai eu du mal à m'habituer à avoir seulement les week-ends pour moi. Au début j'étais tellement stressée que j'avais le sentiment de devoir faire des millions de choses le week-end pour être sûre d'en profiter, malheureusement la fatigue d'un nouvel environnement m'empêchait de faire vraiment quelque chose de productif.

Trop de peu de temps d'abord, puis ensuite je suis passée à de nouveaux horaires: 8h-16h30 et d'un coup je ne savais pas quoi faire de tout ce temps après le travail... Lorsque j'étais étudiante, la question ne se posait même pas: j'avais toujours quelque chose à préparer, à lire, à traduire ou à réviser. Seulement maintenant, lorsque je passe la porte du bureau, je suis libre comme l'air mais que faire?

Ce week-end est la premier week-end où je me sens vraiment bien. J'ai réalisé que le but n'est pas forcément de faire "plein" de choses mais de faire des choses qui me rendent heureuses, qui me détendent, de penser à moi et à mon bien-être.

Voilà donc ce que j'ai fait ce week-end:

Vendredi soir: grand ménage car comment se sentir bien dans un appartement en désordre?

Samedi: levée à 9h, fin du ménage, grand petit déjeuner avec café et œufs durs. Ensuite une belle balade en vélo au bord de l'eau, histoire de prendre l'air et de profiter de cette magnifique journée hivernale. De retour à la maison, je prépare du pain maison (presque!) et une soupe maison. J'écoute de la musique, me détend devant l'ordinateur, prépare le poulet rôti pour le dîner du soir. Le dîner est prêt et délicieux, un bon verre de vin rouge, tout cela dégusté devant un bon film policier allemand (Tatort).

Dimanche: grasse-matinée jusqu'à 11h, petit déjeuner au lit (le pain maison est vraiment bon!), puis un bon bain chaud moussant. Ensuite une grande balade à pied dont voici les photos:














 









Et voilà, après ce magnifique week-end, je suis prête à retourner travailler de bonne humeur demain! Il faut savoir se faire plaisir avec les petites choses de la vie.

Pour voir toutes les photos, cliquez sur l'album ci-dessous:

Water and Bridges_Newcastle_Quayside